Si tu vis, travailles ou tiens une entreprise à Saint-Alphonse-Rodriguez, tu sais que chaque séjour, chaque visiteur et chaque invité contribue à faire vivre notre village.

Le moratoire sur la rue Prévillé n’a pas seulement touché les propriétaires — il a aussi un impact sur les propriétaires de cafés, les épiciers, les paysagistes, les travailleurs autonomes et les familles dont le gagne-pain dépend d’une économie locale dynamique.

Tourism Powers Local Business

Le tourisme fait vivre les petites municipalités comme Saint-Alphonse-Rodriguez.
Partout au Canada, les visiteurs ont généré 124,4 milliards $ en dépenses en 2023 et soutenu plus de 1,1 million d’emplois à travers le pays.

Ici, chez nous, on compte 73 locations à court terme qui accueillent familles, couples et amis tout au long de l’année — des gens qui magasinent, mangent et font le plein localement, gardant nos cafés, commerces et services bien vivants.

💵 Ce qu’un séjour de 3 nuits rapporte à la communauté

Quand une famille vient passer une fin de semaine de trois nuits, elle dépense en moyenne :

• 80 $ en essence dans les stations et dépanneurs du coin

• 200 $ en nourriture et alcool chez les épiciers, bouchers et à la SAQ

• 50 $ en activités locales, cafés et petits commerces

Ça représente environ 330 $ dépensés localement à chaque visite — de l’argent qui reste ici, à Saint-Alphonse-Rodriguez.

📈 Une vision d’ensemble

Si chacune des 73 locations à court terme accueille des visiteurs environ trois nuits par semaine (soit environ 156 nuits par an), chaque propriété génère près de 25 740 $ en retombées locales chaque année.

Ensemble, cela équivaut à environ 1,88 million $ par an qui circulent dans les commerces, restaurants et services de la région.

Et si chacune des 73 maisons paie environ 6 500 $ en taxes municipales par année :
➡️ 6 500 $ × 73 = 474 500 $
≈ 474,5 K $ en contributions fiscales annuelles.

En additionnant les 1,88 million $ dépensés par les visiteurs aux 474 500 $ en taxes municipales payées par ces mêmes propriétés, on arrive à près de 2,35 millions $ par année pour soutenir les emplois, les services et la croissance à Saint-Alphonse-Rodriguez.

❤️ Pourquoi c’est important

Chaque visiteur fait le plein d’essence, achète son épicerie, mange au resto et contribue à maintenir des emplois locaux.
Quand les locations à court terme sont restreintes, ces dépenses ne disparaissent pas — elles sont simplement retirées aux commerces et services qui font vivre notre village.

• Quand la capacité de location locale est réduite ou restreinte, il y a moins de visiteurs — donc moins de clients pour les commerces du coin.

• Les travailleurs et fournisseurs de services locaux (entretien, ménage, aménagement paysager) perdent du travail lorsque les propriétaires réduisent ou cessent leurs activités.

• La valeur des propriétés et la qualité des services publics de notre municipalité dépendent en partie des dépenses des visiteurs, qui gardent les commerces ouverts et les revenus fiscaux stables.

• Les restrictions globales envoient le message que les activités liées au tourisme sont moins bienvenues, ce qui mine la confiance et freine la croissance économique future.

Qu’est-ce que le moratoire signifie pour la communauté ?

Ce que les résidents et les commerçants appuient

Nous ne nous opposons pas aux règles raisonnables — nous appuyons des mesures équilibrées qui maintiennent un commerce local fort et une communauté en santé.
Nous croyons en :

• Des lignes directrices claires qui permettent un hébergement responsable et des séjours sécuritaires.

• Des normes de comportement solides — bruit, stationnement, capacité d’accueil — appliquées équitablement à toutes les propriétés.

• Un processus transparent : lorsque la réglementation change, les résidents et les entreprises devraient être consultés et informés.

• Un partenariat entre les hôtes, les commerces et la municipalité afin de maintenir un tourisme sécuritaire, équitable et durable.

Ton épicerie ou ton restaurant sert autant les gens du coin que les visiteurs; ton commerce garde ses tablettes pleines parce que des gens viennent; ton emploi dépend peut-être de quelqu’un qui passe quelques nuits ici et dépense dans notre village.

Les locations à court terme responsables font partie essentielle de cet écosystème — quand elles sont restreintes sans raison valable ni processus équitable, c’est toute la communauté qui en paie le prix.

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Salle des Lacs du Centre communautaire rodriguais (100, rue de la Plage)